Welcome to Lyon - This is #PetzlNightRunning
La nuit, un autre monde s’ouvre à vous, à nous. Au-delà de l'entraînement, courir la nuit est une expérience particulière qui nous permet de découvrir de nouvelles ambiances, de voir sa ville autrement. Yoann Stuck connaît bien ces particularités, lui qui a changé de vie et se trouve passionné de running depuis 2010… Il partage avec nous ce qu’il vit en courant dans sa ville, Lyon, de nuit. Peut-être aurez-vous envie de tenter l’expérience ?!
1 Octobre 2018
Running
Yoann Stuck
Petzl : Yoann, pourquoi tu cours ?
Yoann : Je me suis mis à courir dans le but de changer de mode de vie en 2010. J’ai stoppé la clope, arrêté de manger des pizzas tous les jours et boire à outrance. A l’époque je pesais 90kg (j’en fais 70 aujourd’hui). Le running était un sport abordable, rapide et simple. Ce fût difficile mais avec le temps, j’y ai pris goût. J’ai pu petit à petit faire plusieurs sorties dans la semaine. Je m’évade grâce à la course à pied. Je me sens clean maintenant.
Petzl : Qu’est ce qui rend ta ville différente la nuit ?
Yoann : Les chemins et routes sont totalement différents. On a l’impression que, parfois, il s’agit d’un autre endroit. Habitant maintenant à Lyon, c’est encore plus extraordinaire. La « ville lumière » offre des spots incroyables comme en haut de Fourvière, l’architecture typique de la ville est totalement changée par les milliers de lumières. Les surfaces, les profils sont différents.
Petzl : Comment est-ce que tu partages ce que tu vis en courant la nuit ?
Yoann : Je joue avec les ombres et à l’opposé avec les jeux de lumières. J’organise souvent des runs communautaires et j’essaye de mettre en arrière fond des spots lumineux pour faire encore plus ressortir l’ambiance qu’offrent les lumières dans la pénombre. Je trouve que c’est la meilleure manière de partager des runs avec du monde. Tout devient varié et le contact se fait plus facilement.
La nuit, la ville se tait petit à petit. A Lyon, c’est exceptionnel de se dire que quelques instants avant le brouhaha était omniprésent.
La nuit, les bâtiments et leur architecture révèlent d’autres formes, la lumière les met en avant d’une autre manière. Ici, le musée des confluences montre une autre facette.
Mettre une sortie en commun avec ses proches est une bonne manière de partager sa passion.
Les marches, j’essaye d’en trouver des nouvelles à chaque sortie, j’aime l’effort qui est totalement différent à une montée classique. La frontale est presque obligatoire lorsqu’il fait nuit, surtout en descente
Les enchaînements marches/passerelles/routes sont quasiment mes parcours de course. J’évite les parcours plats pour ne pas rentrer dans une monotonie
Les mots-clés de Yoann sur la course urbaine de nuit :
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